- Majuscules accentuées : elles sont obligatoires et nécessaires. Certes, vous avez pu apprendre le contraire (qui reste vrai pour l’écriture manuscrite et les machines à écrire - qui ne peuvent pas les faire). Mais que lisez-vous ici :
UN HOMME POLITIQUE ACCUSEAccuse-t-il ou est-il accusé ? - Les guillemets : il en existe des vrais, pas des minutes
'
ni des secondes"
, mais des«»
(guillemets typographiques français) et des“”
(anglais).
Précisions : les français sont séparés du texte qu’ils entourent par des espaces insécables, les anglais collent au texte.
En France, si on doit utiliser des guillemets dans d’autres guillemets, on commence par les français et on utilise les anglais à l’intérieur. - L’apostrophe : tout comme pour les guillemets, il existe une version typographique de l’apostrophe. Celle-ci est inclinée et non pas droite. La plupart du temps, une simple case à cocher dans votre logiciel de mise en page préféré suffit à régler définitivement le problème (cependant, un bug de la version 6.0 de Page Maker oblige à saisir Ctrl-^ pour l’obtenir… ce problème est corrigé dans la version 6.5).
L’apostrophe colle au texte qu’elle lie ! - La ponctuation : les signes de ponctuation collent entre eux.
La règle est très simple : si le signe de ponctuation se dessine en- 1 trait, il colle au texte et est suivi d’une espace [1] (, . …)
- 2 traits, il est précédé d’une espace insécable (ou mieux, espace fine insécable), et est suivi d’une espace ( ; : ! ?)
- Les parenthèses : les « () » collent au texte qu’elles entourent. Si vous utilisez « - » en guise de parenthèse, il faut impérativement le faire non pas avec un tiret simple, mais avec un tiret-cadratin (Alt-0151, ne soyez pas déroutés, au début, il vous paraîtra très long !) et une espace insécable au début et à la fin du texte entouré. Note : les parenthèse-tirets n’ont pas à être fermées si on arrive en fin de phrase.
- Les majuscules : il ne faut jamais écrire un mot ou une phrase tout en majuscule, même s’il s’agit d’un titre. Pourquoi ? Certes, c’est ce qui se faisait avec les machines à écrire. Mais, avec un texte tout en majuscule, vous perdez le rythme que donne les jambages et les hampes des lettres qui, à eux seuls, permettent souvent de lire un texte.
Utilisez soit du gras, soit de l’italique, soit les petites majuscules (dernier recours, pour les noms propres par exemple).
Pour les titres, utilisez des polices de titre (sans sérif).
Note : je pense personnellement que les contrats d’assurance et de garantie qui comportent des paragraphes entiers écrits en majuscule utilisent sciemment le caractère illisible de tels paragraphes… - Le souligné : il est lui aussi interdit. Pourquoi ? Parce qu’il coupe le jambage des lettres et en fait donc perdre la lisibilité.
- Caractères spéciaux : beaucoup de caractères un peu spéciaux existent dans la police que vous utilisez tous les jours : € © ® ± º (c’est un vrai numéro, pas un degré °) ½ Æ Ç æ × œ. Il faut les utiliser car ils enrichissent votre texte en lui donnant tout de suite une touche pro.
- Les chiffres ordinaux :
- Premier : 1er
- Deuxième : 2e / Second : 2d
- Et ainsi de suite, jamais ème
- Les francs : l’abréviation française est F (pas FF ni Frcs)
- Les mois : ils s’écrivent sans majuscule !
Caractères Spéciaux
Nous avons vu dans la partie précédente qu’il nous fallait utiliser certains caractères qui ne se trouvent pas sur le clavier. Comment les obtenir alors ?
- Sur Macintosh, l’utilitaire clavier du menu pomme (s’il existe toujours) permet de savoir comment les touches Pommes et Maj, Ctrl, modifie chaque touche du clavier. Ainsi, un æ s’obtient avec Option-a, de même le e dans le o (ce caractère n’existe pas sur Internet !)… De manière générale, la manière avec laquelle les touches sont modifiées est assez logique et donc facile à retenir…
- Sur PC, les choses se compliquent un peu. En effet, il faut faire appel à la table des caractères (dans les accessoires, non installée par défaut dans Windows 95) pour savoir le code sur 4 chiffres associé à un caractère (il est affiché en bas à droite de la fenêtre).
Ainsi, le æ correspond à Alt-0230, le œ (e dans le o) à Alt-0156…
Il n’y en a pas beaucoup à apprendre par cœur, et, croyez-moi, le jeu en vaut la chandelle !
Une autre méthode consiste à imprimer avec Excel une table des caractères. Voici donc un fichier au format Excel 4.0 (compatible PC/Mac, donc) qui vous permet de voir et d’imprimer la table des caractères. Pour ceux qui ont un Mac et un PC, ils pourront constater que le Mac a plus de caractères, et qu’ils ne sont pas placés au même endroit que sur PC…