SPIP vs WordPress

Jeudi 12 avril 2012 — Dernier ajout vendredi 18 octobre 2019

Pourquoi WordPress est plus utilisé ?

La tendance est nette : SPIP est perçu comme un vieil outil dépassé.

Aujourd’hui, pour être dans le coup, il faut utiliser WordPress, Drupal, Typo3, Joomla [1].

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Pourquoi tant de haine ?

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La barrière linguistique ?

« On » reproche à SPIP d’être écrit en français, avec un langage en français.

Les autres sont effectivement écrits en anglais.

Que ce soit un argument pour expliquer que SPIP soit moins visible hors de la francophonie, c’est plausible.

Mais que ce soit un argument pour ne pas l’utiliser en France, c’est pour le moins contradictoire.

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Un langage de programmation spécifique ?

Effectivement, SPIP a son propre langage de programmation. Ou, plus exactement, de templates [2].

Les autres ont des templates écrits en PHP.

Cela interdit — contrairement à SPIP — aux graphistes de faire des templates avancés.

D’autre part, la barrière du langage spécifique (pour ceux qui connaissent déjà PHP) est juste repoussée un peu plus loin : il faut connaître les API de l’outil [3].

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Une politique marketing ?

C’est peut-être là que se situe la différence fondamentale.

SPIP est un projet porté par des gens qui estiment que les décisions prises pour des raisons financières sont dangereuses à long terme pour le Bien Commun.

Je pense pour ma part que cela vient :

  • de l’histoire de SPIP « alter-mondialiste »
  • de l’histoire française imprégnée de jansénisme : « l’argent, c’est mal ».

Les anglo-saxons n’ont pas ce genre de problèmes : dans la pensée protestante, l’abondance de biens est le signe de la bénédiction de Dieu. Ils n’ont donc aucun scrupule à utiliser l’argent pour faire la promotion de leurs CMS.

L’argent est un bon serviteur, et un mauvais maître.

Tout se passe dans la communauté SPIP comme si seule la première partie de cette phrase était ignorée.

Ceci dit, cela permet à SPIP de ne pas suivre les mirages de la mode et d’être bâti sur de solides fondations.

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SPIP, de solides fondations !

J’ai eu l’occasion il y a quelques jours de voir une démo de WordPress.

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Premières impressions sur WordPress

  • l’apparence de l’interface d’admin est « clean », propre, mais manifestement chargée
  • le nombre de clics pour publier un article est assez conséquent
  • le traitement intégré des images est vraiment sympa
  • globalement, c’est une interface pour informaticien aimant les clicodromes
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Liens internes/externes ?

Et puis vint le moment de faire un lien entre 2 pages du site. Et là, j’entends le démonstrateur dire « Alors, vous visitez la page et vous copiez/collez l’URL dans le lien que vous voulez faire ».

Autrement dit, pas de notion de « permalien » [4] résistant :

  • au changement de type d’URL du site
  • au changement de nom de domaine du site

Abasourdi, j’ai vérifié l’information via Twitter. Réponses :

Pourtant, c’est si simple avec SPIP : Gestion des liens avec SPIP.

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Notes de bas de page

Autre point sur lequel Twitter ne m’a pas fourni de réponse : les notes de bas de page. C’est juste pas prévu nativement dans WordPress. Il faut utiliser des plugins. Et chaque plugin a sa propre notation. Et l’on se retrouve avec un mix de WYSIWYG et de shortcodes… Autant pour la (non) convivialité du WYSIWYG !

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Évolutivité des contenus/W3C

Un autre élément pouvant être coûteux sur le long terme avec WordPress : le contenu est stocké au format HTML.

Autrement dit, il est figé dans la version du langage HTML au moment de la création de l’article.

SPIP — et plus généralement tous les outils utilisant du « Wiki code » — s’affranchit allègrement de cette limite.

Pourquoi, parce que le contenu est saisi pour son sens. Et la traduction HTML est faite au moment de l’affichage de la page [5].

Ainsi, SPIP a permis à des sites de débuter en 2001 avec du HTML 4, et de passer ces mêmes sites sans douleur en XHTML, et bientôt en HTML5.

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Respect de la typographie

Combien de fois sur un journal en ligne avez vous vu une ligne commencer par «  : » ou «  ; » ou «  ! » ou encore «  ? ». SPIP, depuis le début, insère automatiquement l’espace insécable qui fait coller ces signes au mot qui les précède. Cette faute typographique n’existe donc pas sous SPIP.

À ma connaissance, aucun autre CMS ne gère les espaces insécables nativement.

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Retour d’expérience

Un ami m’appelle il y a quelque jours. Nous évoquons le site qu’il avait administré sous SPIP il y a plusieurs années. Il me parle des autres CMS qu’il a utilisé : Joomla et WordPress.

Et il fini par conclure : Au final, pour les rédacteurs, l’interface la plus efficace, c’est celle de SPIP !.

Vous pouvez aussi consulter ces 2 retours d’expérience.

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Un peu d’humour ?

Et puis, j’ai ouvert les sources…
Source : commitstrip.com

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Alors, la question reste entière : pourquoi WordPress est-il plus utilisé ?

Une chose me semble certaine : la qualité d’un site dépendra toujours :

[1Notez que tous sont en .org : Organisations à but non lucratif, alors que SPIP est en .net : réseau

[2SPIP parle de squelettes.

[3Il suffit de voir l’échec du site france.fr à son lancement pour comprendre que la qualité d’un site est directement liée à la compétence de ceux qui le conçoivent, et donc à leur connaissance de l’outil, Drupal en l’occurrence.

[4SPIP fait la distinction entre les liens externes et les liens internes. Ces derniers sont basés sur des identifiants uniques à chaque objet géré par SPIP.

[5Les puristes diront au moment du calcul de la page avant sa mise en cache. Ce qui est effectivement mieux pour les performances.

Vos réactions

  • Ysabeau 11 juillet 2013 11:11

    J’utilise WordPress pour mon site professionnel, un blog en fait à la structure très simple. Plus facile à mettre en place qu’un SPIP, si on veut rester dans une structure de blog, après… Il y a pas mal de trucs qui ne vont pas :

    • il faut un plugin pour avoir un système de sauvegarde intégré
    • il faut un plugin pour avoir des notes de bas de pages et, compte tenu de son fonctionnement, je me demande comment ça se passe si on veut changer ce plugin
    • il faut oublier la typographie française ou à peu près
    • la gestion des plugins est épouvantable : une fois installé, il faut aller chercher un peu partout dans l’espace privé
    • l’espace privé est bourré de trucs inutiles
    • on ne sait pas toujours si les plugins sont compatibles avec la version de WordPress qu’on a.

    J’ai opté pour SPIP pour un site plus personnel, nettement plus touffu et multilingue et qui a été mon premier pas réel dans le monde des CMS (les blogs sous Dotclear hébergés par Gandi ne comptant pas de mon point de vue puisque je n’avais pas les mains libres). Je dois dire que, si je n’avais pas besoin de connaître Wordpress pour des besoin professionnels, je préfèrerais garder SPIP pour tout. Déjà c’est très simple : il suffit de créer des rubriques pour avoir des menus et sous-menus.

    • La typographie française est bien respectée
    • l’espace privé est sobre et mieux organisé je trouve
    • il y a un module de sauvegarde intégré (et de restauration de la base ci-besoin)
    • il y a un module de statistiques intégré.
    • les plugins et leur gestion est regroupée au même endroit.
    • SPIP est multilingue alors que WordPress ne l’est pas.

    Bref alors que WordPress est livré tout nu, SPIP a déjà tout ce qu’il faut et on sait si le plugin que l’on veut est ou non compatible avec sa version à soi avant de le télécharger.

  • Squal 31 mars 2013 17:28

    En tant que codeur web j’ai cherché un CMS pour pouvoir sortir mes projets plus rapidement.

    J’ai testé wordpress, Joomla, phpbb…

    Au final SPIP m’a séduit par son efficacité, mais je dois avouer que l’apprentissage est ardu, je dois tenir bon pour apprendre à créer mes squelettes. Par contre je sais qu’une fois ce cap passé je pourrais faire tout ce que je souhaite. Bref, je pense que ce n’est pas un outil accessible à tout le monde, mais que c’est un outil d’une qualité assez incroyable.

    Concernant le langage en français moi j’aime bien, en tant que francophone ça me facilite le travail.

    Le point noir de SPIP, qui rend mon apprentissage ardu, c’est que j’ai du mal à trouver des fils à suivre pour mon apprentissage et la communauté sur les forums officielles n’est malheureusement pas conséquente. (50 visiteurs sur le forum au moment où j’écris ces lignes).

  • Geoffrey 29 janvier 2013 23:15

    Hello, Merci pour cet article que j’aurais pensé plus approfondi, mais on voit bien la volonté de défendre Spip tout en descendant WordPress, plus par méconnaissance du second je pense. (tiens d’ailleurs, je dois rédiger un commentaire sans avoir une vue sur l’article ?… euh, WordPress fait déjà mieux de ce côté)

    Pour mon collègue graphiste qui n’est pas super fan du code, encore moins du PHP, apprendre le système de template de SPIP ou apprendre comment coder une boucle WordPress, ça revient au même, la seule différence c’est que s’il apprend deux trois choses de PHP, il pourra éventuellement réutiliser ses connaissances sur autre chose qu’un WP.

    Beaucoup de clics pour accéder à une info ou une option dans l’admin de WordPress ? Oui beaucoup ! J’ai tenté, j’en fais deux par commande… c’est pas énorme quand même !

    L’admin de WordPress est détaillée dans le menu latéral pour permettre un accès rapide (2 clics) aux différents contenus et options. L’avantage de WP (je ne sais pas pour Spip) c’est qu’on peut personnaliser l’espace d’administration en le simplifiant (ou l’enrichissant) en fonction des rôles de chaque utilisateur.

    Les notes de bas de page : tout le monde ne s’en sert pas, c’est comme les commentaires d’article :) Mais « il y a un plugin pour ça. » Et c’est la force de WordPress, il y a presque un plugin pour tout, mais encore une fois je ne connais pas SPIP.

    Le reste a globalement été dit par les autres lecteurs aussi.

  • pat3 22 mai 2012 23:45

    Allez, 3e réaction et après j’arrête vraiment 😄 Quid de l’utilisation de médias avec SPIP, photos, sons, vidéos ? De la création de diaporama, l’intégration de script javascript tel que jquery ? J’ai cru lire dans votre propos que vous aimiez le contenu, celui-ci se doit-il d’être seulement verbal ? L’image, ou pire, la vidéo est-elle pour vous bling-bling ? Mettre en valeur les images qu’on présente relève-t-il pour vous de l’affèterie contre-productive ?

    Dernière question, d’ordre pratique : serais-je prévenu par mail si quelqu’un ajoute sa contribution aux commentaires ou dois-je repasser par ici pour suivre la discussion ?

  • pat3 22 mai 2012 23:38

    Deuxième réaction sur les reproches faits à Wordpress (entre parenthèse, je précise : je n’utilise Wordpress que depuis… février, j’ai mis en place avec deux sites dédiés à une utilisation collective… et j’utilisais des logiciels wysiwyg, des plateformes de blog type Blogger, des questionnaires en ligne type limesurvey ou GoogleDocs, pour mettre en ligne mon site et mes blogs dont je me servais professionnellement : tout cela en n’utilisant que très peu de code en copié-collé) 2e réaction donc : je ne comprends pas que vous critiquiez WP sans le connaître du tout pour le comparer à votre outil de prédilection ; je ne sais pas quelle formation vous avez suivi, mais soit le formateur était nul, soit vous étiez très réfractaire 😉

    Parce que 1) les permaliens sont activables dans les réglages de WP (page par laquelle on passe forcément pour mettre en ligne son premier billet) 2) c’est une interface compréhensible par l’utilisateur non informaticien (du coup, il peut se permettre d’oser des choses sans trop savoir, on ne lui demande pas de modifier le php, l’html, ni de connaître un langage de balises quelconque, même aussi trivial que le markdown), 3) créer des liens internes se fait en trois clics, des liens externes en deux, dans une interface de traitement de texte réduite (je ne sais pas qui vous a répondu sur twitter, certainement un fan de SPIP, mais il n’y connaissait absolument rien à WP), 4) WP est aussi un logiciel libre, comme le sont des milliers de thèmes et de plug-ins, qu’on peut donc utiliser pour pas un rond et modifier si on en a l’envie et les moyens (faut être clairement codeur en php… pas moi, donc)… si la politique marketing signifie tenir à jour un codex complet, maintenir un site avec une base de données des plug-ins et des templates, avec un moteur de recherche, des indicateurs d’utilisation et de compatibilité avec les différentes versions de plug-ins, tout ça sans aucune contrepartie financière… alors vive le marketing ?

    Franchement, si on me montre qu’utiliser SPIP va me permettre de construire rapidement un site facilement installable, administrable, ouvert à différents niveaux de collaborations (de la co-administration à la gestion d’abonné en passant par les auteurs, contributeurs, éditeurs…), puis de gérer une installation multisite autonome avec des tas d’utilisateurs créant leur propre blog sur la même installation (est-ce de ça qu’on parle quand on parle de robustesse)… alors je veux bien ajouter SPIP à mes apprentissages.

  • pat3 22 mai 2012 23:14

    Étonné de cet article partisan, peu documenté, par un utilisateur qu’on suppose chevronné de SPIP et qu’on reconnaît totalement néophite en ce qui concerne Wordpress. Premier point : les personnes qui publient régulièrement sur le web NE SONT PAS exclusivement des informaticiens, mais des personnes qui veulent rendre public un contenu ; ce qui veut dire que : 1) elles ne sont pas nécessairement prêtes à apprendre un langage de programmation pour publier leurs contenus, 2) elles n’ont pas nécessairement beaucoup de temps à consacrer à leur courbe d’apprentissage, ce qui les pousse vers les outils les plus faciles à prendre en main, 3) elles n’ont pas forcément des connaissances poussées en informatique générale et en programmation en particulier, mais peuvent maitriser certains outils (PAO, Bureautique, dessin vectoriel ou bitmap, base de données, etc.), ce qui les pousse vers des outils dans lesquels elles peuvent rapidement transposer leurs savoirs-faire.

    Second point : SPIP ne répond pas à la demande de ces gens, dont je suis, autant que je puisse en juger, depuis la dernière fois que j’ai essayé de comprendre SPIP. Il a son propre vocabulaire, son propre langage de programmation, et un certain nombre de règles à maîtriser avant d’avoir commencé à publier quoi que ce soit. L’apprentissage n’y est pas progressif, mais abrupt : on n’y réinvestit pas - au moins au début - les savoirs-faire acquis dans une autre région de l’informatique grand public. La communauté SPIP apparaît quand même, de l’extérieur, comme assez sectaire (désolé, mais c’est vraiment l’impression qu’elle donne), détentrice d’un secret qu’il faut être adoubé pour pouvoir le partager. WordPress, et d’autres (y compris les logiciels wysiwyg par lesquels commencent ou commençaient la plupart des utilisateurs) vous prennent par la main, vous amène vers eux lentement, tout en vous permettant en très peu de temps de publier votre contenu de manière acceptable. Des exemples ? Installer Wordpress peut être compliqué pour le néophyte, mais on peut apprendre WP avec wordpress.com sans savoir l’installer (et donc, repousser la difficulté à plus tard, à un moment où l’on aura acquis plus de connaissance sur le fonctionnement de l’outil). Habiller son site ? Les templates de base fournis par SPIP sont… rares, en deux clics on a trouvé Wordpress.org et sa tonne de thèmes. Publier un billet ? Wordpress a deux fonctions ; la publication façon traitement de texte et la publication expresse - les deux ne nécessitant AUCUN apprentissage de code et reprenant les fonctions de n’importe quel traitement de texte (y compris le copier-coller de texte en provenance de Word, ce qui est la première demande d’un utilisateur lambda qui veut publier du texte).

    Je m’arrête là, pour l’instant, mais il y aurait évidemment bien plus à dire. Un peu plus de pédagogie, un peu d’acceptation de la totale incompréhension du newbie (ou, dit autrement, moins de sectarisme), par exemple en créant et promouvant une plateforme de publication assistée basée sur SPIP directement accessible en ligne, avec une galerie de templates fournies et gratuites, permettant d’avoir mis en ligne du contenu en une heure… une architecture de plug-ins permettant de faciliter l’accès à des fonctions complexes AVANT de les apprendre ardumment dans le manuel parce qu’on veut les maitriser… en bref, permettre d’utiliser avant de maitriser, voilà ce qui manque à SPIP pour être plus suivi. Ce n’est pas une question de français, ou d’anglais : Wordpress est utilisé par des tas de français qui ne comprennent rien à l’anglais, mais qui se renseignent auprès de la communauté francophone.

  • br1o 18 avril 2012 17:53

    Et pour le point sur « Évolutivité des contenus/W3C » on peut toujours utiliser PHP Markdown

  • br1o 18 avril 2012 17:49

    Concernant le fait de visiter la page pour copier-coller un lien, je rappelle que l’on peut cliquer sur « Ou alors, faites un lien vers l’un des contenus de votre site » pour aller chercher un lien depuis une liste interne 🙂

  • mariek 17 avril 2012 22:33

    Je le connais très peu, j’ai donc un avis de néophyte. Je reproche à spip d’être compliqué pour la rédaction. Pour faire des puces, il faut entrer un code, pour mettre un titre il faut mettre des balises, pour mettre en gras… etc. Avec un éditeur wysiwyg ce serait déjà plus simple, et quoi qu’on en dise, WP, joomla, en comportent un de base. Je n’ai jamais rien compris aux squelettes (en même temps j’ai laissé tomber rapidement), à côté, même les balises de joomla me semblent simples, c’est dire ! Sinon, oui, c’est vrai spip me fait un peu l’effet d’un CMS poussiéreux, qu’on garde parce que bon, il est là et ça marche. Sa communauté serait-elle trop discrète ? on voit des groupes wordpress se monter un peu partout (à Nantes depuis peu, par exemple), alors qu’un groupe Spip ? jamais entendu parler… c’est peut-être là que réside sa faiblesse, une comm’ peu agressive.

  • tominardi 12 avril 2012 12:59

    Un peu pauvre comme article. Pas toujours super juste (un CMS codé en français EST un problème, même en france), et pauvre. Pourtant le fond est très correct.

    J’utilise beaucoup Wordpress en ce moment, et effectivement, son côté grand publique et très compatible pose vite soucis dans une utilisation pro. Impossible de mettre en place un système de sandbox, en très grande partie car une migration de domaine est un casse-tête. Le code n’est pas consistant, dans le sens qu’il n’y a pas de conventions claires.

    Et puis surtout, au delà de ce qu’il est prévu, c’est le vide intersidéral. La jungle.

    Ça fait des années que je n’ai pas utilisé spip en revanche.

    • SPIP vs WordPress 12 avril 2012 13:22, par Valéry

      « un CMS codé en français EST un problème, même en france » : pourquoi au juste ?

      • SPIP vs WordPress 12 avril 2012 13:50, par akilo

        Pendant des années les « dev » en informatique ont fait comme dans d’autres corporations ils ont toujours préférer utiliser des outils, langages, connu d’eux seuls.

        La vrai révolution de spip c’est d’avoir mis a disposition du grand public une vulgarisation pour écrire des squelettes, aujourd’hui pour faire un bon site en spip il faut juste savoir parler français … et ça ça dérange les fameuses évaluation ne sont faite que par des professionnels qui essayent de garder leur job en pensant que plus c’est compliquer plus ils vont être indispensable.

        La fameuse mode est initié par des agences, qui rendent dépendant leurs clients, donc oui spip est révolutionnaire car il rend libre !!!

        Maintenant pourquoi en français ? heu et pourquoi pas ? spip n’a pas la vocation de « gagner des parts de marché » sur l’international !

      • SPIP vs WordPress 12 avril 2012 14:02, par tominardi

        Le langage de référence dans le développement est l’anglais. Utiliser le français, ou une autre langue, c’est mettre un frein terrible à son développement, surtout pour un logiciel libre.

        Que windev fassent ça, à la limite… C’est une société privé et un logiciel propriétaire.

        Mais pour un libre, c’est se priver de contributions de la majorité des développeurs du monde.

        De plus, en ce qui concerne les conventions de code, c’est aussi l’anglais qui est la plupart du temps utilisé. Mais bon à la limite, le côté purement convention, chacun peu le discuter. Surtout dans l’univers PHP.

        • SPIP vs WordPress 20 avril 2012 16:42

          Le langage de référence dans le développement est l’anglais

          Ah bon ? Et qui a décidé ça ?

      • SPIP vs WordPress 12 avril 2012 14:17, par Hervé Le Dantec

        Beaucoup développeurs web vous sorte cette argument du Spip codé « en Français », alors que j’en ai croisé un bon paquet qui développent, soit-disant « en anglais », alors qu’il ne parlent quasiment pas la langue de Sheckspear (ou de David Bekam, pour ceux qui ne connaiessent pas l’auteur de « Much ado abut nothing » et d’« Hamlet »).

        Un faux argument, donc.

        • SPIP vs WordPress 7 décembre 2012 10:38

          Quand on lit le commentaire du code par certains développeurs francophones on se dit que la langue française est déjà assez compliquée à maîtriser.

          • SPIP vs WordPress 25 septembre 2013 10:51

            Bonjour,

            je suis webmaster et j’aimerais donner mon point de vue sur cet article :)

            Concernant la barrière linguistique, nous sommes d’accord pour dire que c’est un frein à la l’utilisation de SPIP hors de nos frontières. Cela vous semble contradictoire qu’il n’est ps utilisé en France, or ça ne devrait pas l’être.

            Je m’explique, une société qui fait un usage professionnel d’un CMS a besoin d’un CMS qui présente certaines conditions comme la communauté qu’il y a derrière, surtout lorsqu’il s’agit d’open source. Si pas beaucoup de monde utilise une solution, ou un type restreint de personnes pour un professionnel il y a risque que la solution de soit pas « viable » à long terme. Un CMS internationnalisé avec une plus grosse communauté derrière est plus rassurant car les développeurs ne pourront laisser tomber toute cette communauté de toutes contrées. Ce qui rejoinds le problème linguistique de SPIP. Et pour terminer ce point, si des professionnels utilisent un CMS, c’est déjà une grosse pub pour que les particuliers l’utilisent !

            Pour le language de programmation spécifique, ça ne devrait pas être un problème : Prestashop utilise le moteur de template smarty (faut comprendre le smarty avant de l’utiliser), et pourtant il existe des milliers de thèmes. Idem pour les theme wordpress certain créateurs de thèmes utilisent leur propre framework, et ça passe très bien. Après tout ce n’est pas le problème de l’utilisateur final mais du développeur…

            Pour le point de la politique marketing le « l’argent c’est mal » est un vrai problème chez les nous les français. Or l’open source ne contredit pas l’utilisation commercial d’une solution publiée sous cette licence, au contraire l’utilisation commerciale favorise la création de produits dérivés de qualité, d’un support sérieux, et donc contribue à renforcer la crédibilité de la solution.

            Prenez pour exemple Prestashop, qui est une solution e-commerce française plus récente que SPIP mais qui a su se faire connaitre et être la solution e-commerce #1 en France et en Europe, et #2 dans le monde !

            Je pense qe SPIP devrait s’ouvrir un peu plus au monde, car c’est une solution qui est très intéressante et a à se faire connaître.

            Fred

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